Mon ami Jean

Publié le par Pierre Sirère

Mon ami Jean

Jean 2005
-" putain ! on a loupé le tropique du Cancer !, Le téléphone de Jean avait beepé, on l'avait dépassé d'un kilomètre.


Six mois plustot, Jean, MonJean, ami, mentor, témoin de mariage, m'avait appelé pour

m'annoncer la nouvelle, que nous attendions tous famille et amis :
-" j'ai niqué le crabe !!!" et moi de lui répondre :
-" allons ensembles franchir le tropique du mème nom !!!"

Je ne vous mentirai pas, Jean au début n'était pas.... comment dirais je ? Chaud, oui c'est ça.!
On a eu des discutions, des consiliabules, mème des réunions, familles, amis encore un peu tiède le Jean.

J'ai dégainé l'arme fatale, le coup de fil à un ami, et j'ai appelé le professeur en charge de son dossier, qui comme u vrai prof tranche.
-" trés bonne idée, pour sortir du milieu hospitatier, rien de mieux, Jean devrait mèmes appeler ces amis encore en thérapie "
Le prof avait transformé le voyage en mission, Jean avait dit OK!!.

Marc m'avait vendu une superbe 405 turbo diesel break, il lui manquait un phare, la porte conducteur avait été arraché par la Tramontane, des chasseurs y avaient égarés quelques plombs
Pour 100 euros, une affaire, avec 100 de mieux elle prendrait la route. des copains m'avaient dit

:-" elle passera pas le Perthus "

Elle était bien là, le matin du départ, à Ceret devant chez mes parents, c'est un rituel le départ de chez les parents, un peu comme une ambiance de "rentrée des classes",

du " vous n'avez rien oublié les enfants ?"
Papa est levé tot, il attend le livreur du journal "L'Indépendant" 4 pages et rien dedans, comme on dit par chez nous,
il a préparé le café pour nous, et le petit déjeuner de ma mère, on commente l'actualité,
histoire d'enlever de la lourdeur à l'instant,
bisous câlins et c'est parti pour 6000km. J'adore partir de chez mes parents.


Chacune des étapes mériterait un papier, mais je préfère commencer par le demi tour du milieu.
On avait dépassé le point GPS d'un KM
C'était 100mt aprés la station essence qui s'appelait : " Le TORPIQUE du Cancer " , joli faute,

qui elle, y est encore aujourd’hui.


On s'est arrété au point exact, on a profité, ensemble, puis avec notre planète entière, à ses amis de maladie.

il y a deux ans, dans le Saloum, sous un merveilleux Baobab, en fin d'aprem,le fils de Jean m'avait appelé,
- Papa nous a quitté "
il manque encore


On rentrait dans Nouhadibou, on devait dormir chez Fabrice, un catalan de chez nous, qui à force de descendre et de vendre des voitures, avait fini par y monter un campement, et à y vivre.
Rue sablées éclairées aux néons, Fabrice n'est pas chez lui, il est au restaurant chinois pizzeria auberge, "Des hommes et des mouches " dit Nat ma moitié en parlant de cette ville, moi je préfère Nouhadibou du monde " le nouveau western moderne" c'est un veritable farwest.

Comme dans un Saloon, les gens laisent leurs armes à l'entrée, Fabrice est au bar, demi boule dépassée, avec Pep, son pote trafiquant de langoustes vivantes.
en ce temps là, la RIM, République Islamiste Mauritanienne, était plus république que le reste.
-" des hommes, des mouches et du Saphir Bombey Tonic ! " me dit mon Jean.
Outre le fait que ce soit un bar, et un restaurant correct, une porte dérobée, donnent accés à un bordel, trés utilisé par les marins asiatiques me dirat on.
Jean est de retour, directeur de Tyfanis, et du Syncro, le naturel revient au galop, le chien abois, et la caravane passe

Nuit de folie, dans la Mercedes de Pep , noire tendance dégradée, intérieur zèbre en pilou pilou,
patchanqua Barcelonnaise à donf, sono d'idiot, dont nous changerons l'ampli, dans un arrét au stand digne de Ferrari.
au bout du bout à Nouhadibou.


La suite demain......

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